Cueillette [Finis]

C'était un matin sec et frais de printemps, la rosée venait de disparaitre pour laisser place à la magie du soleil sur la nature se réveillant fraichement. Le vent soufflait une douce brise, faisant danser les plantes les plus fragiles. Les oiseaux chantaient de joyeuses contines qui emplissait l'air. Tout était tranquille dans la contrée, au plus grand plaisir d'une petite jument qui trottait avec des airs relevés dans les fleurs. Multicolore et odorante, elle mettait en avant sa douce robe qui sous ce léger soleil chattoyant parraissait d'un blanc immaculé.

Astarté observait le paysage, non pas pour l'admirer, mais à la recherche de plantes à cueillir. En effet, le printemps nouveau apporté son lot de bouton de fleurs et de fleurs pas encore tout à fait developper qu'il fallait se hâter de cueillir et de faire sécher pour pouvoir soigner les malades l'hiver durant. Non pas que ses stocks étaient épuisés, elle aurait commencé alors sa cueillette bien plus vite, mais c'était qu'elle était du genre consciencieuse et qu'elle n'aimait pas avoir des choses en retard.

Ce champs de fleurs regorgés de plantes plus belles les unes que les autres, un arc-en-ciel terrestre, un émerveillement pour tout cheval qui ne récité pas la nom et les propriétés dès que ses yeux se posaient sur une plante. En effet, ce n'était pas pour une balade de santé que la jeune jument s'était éloigné du confort de l'arbre du troupeau. Soudain, elle distingua une plante qui l'intéresser. Elle passa alors au pas et s'en approcha, naseaux dilatés afin de mieux sentir l'odeur. C'était bien une crysanthème, utile pour la fièvre et les problèmes de foies.

Elle posa alors au sol une grande feuille de platane qu'elle transportait dans sa bouche et se mit à couper délicattement les fleurs pour les y disposer, essayant d'être la plus douce possible afin de ne pas perdre trop de suc et pouvoir les ramener chez elle.

Prenant une grande inspiration, Arohan profitait du soleil. Il était couché au milieux des fleurs.! Leurs parfums l'apaisait. Il roula sur le dos. Il s'en voulut. Il avait écrasé un grand nombre de fleurs. Couvert de pollen, il se leva et s’ébroua. On aurait put le sentir à des kilomètres ! Un petit galop ? Il s'assura que personne ne se trouvait aux alentours et commença à accélérer ses foulées. Sentant le vent dans sa crinière, il força l'allure. Qu'est ce que c'est ? L'étalon pila net quand il aperçut une silhouette. Il faillit tomber à la renverse. Il se redressa dignement et lança. "Bonjour !"

La jument était concentré sur ses gestes, mais aussi en plein travail de réflexion pour se souvenir exactement de la préparation des chrysanthèmes, leur temps de séchage, comment elle allait stocker la cueillette de cette année. Le printemps était pour beaucoup la saison des amours, mais c'était pour elle beaucoup de travail entre les cueillettes, les soins et le ménage de printemps, qui consistait à jeter les plantes perdues des années précédantes ou qui s'était faites envahir par divers petits insectes.

C'est donc par surprises qu'une de ses oreilles se tourna vers un bruit incongru. Enfin, pas tant que ça, puisqu'on était quand même dans un lieu ouvert. Il s'agissait du galop d'un cheval adulte. Astarte posa alors la fleur qu'elle avait en bouche et se concentra sur le bruit, ouvrant grand les naseaux. Elle n'était pas particulièrement stressé, mais pas non plus très calme, en effet, n'ayant pas localiser l'autre équidé et encore moins pu sentir son odeur, elle n'était pas sans s'inquiéter pour elle-même ou encore sa récolte non-finit.

Le bruit cessa soudain et c'est ce moment que choisis la jument pour lever vivement la tête, fouillant l'air de sa queue.

" Bonjour ! " lança un étalon non loin d'elle, mais à une distance suffisante pour que l'air ne lui envoie que l'odeur des milliers de fleurs du coin.
" Bonjour. " lança-t-elle, queue détaché de sa croupe. En effet, elle était quelque peu sur le qui-vive. Un inconnu est toujours une certaine source de méfiance, surtout quand on ne connait pas ses intentions, bien que l'étalon semblait décontracté. Pas une menace visiblement, puisqu'il avait de lui-même trahit sa précense et que cela ne semblait pas le gêner le moins du monde.

" Je croise rarement des gens en dehors du camp, surtout à mes heures de cueillette. Vous êtes plutôt matinal. " lança-t-elle afin d'engager une conversation.
Elle rebaissa la tête et tout en gardant une oreille sur l'étalon, se remit à cueillir les quelques fleurs qu'il manquait encore pour remplir sa feuille porte-plantes.

A première vue, cette jument était messagère. " J'aime beaucoup cet endroit. J'y viens quand il fait encore frais. La chaleur devient insurmontable l'après-midi !"Le guerrier se souvenait trop bien de coup de soleil qu'il aurait put éviter si il ne s'était pas prélassé ! "Je suis Arohan." Il planta son museau au sol et renifla bien les parfums enchanteurs. "Ces fleurs sentent vraiment bon !"

" J'aime beaucoup cet endroit. J'y viens quand il fait encore frais. La chaleur devient insurmontable l'après-midi ! " répondit-il pendant qu'elle déposa ce qui devait être la dernière fleurs. Elle observa quelques secondes les alentours, vérifiant qu'il n'y avait pas d'autre pied autour d'elle qui pourrait être cueillit tout en restant près de son partenaire de discussion.

" Ces fleurs sentent vraiment bon ! " s'enchanta alors l'étalon. Elle sourit doucement, la tête encore au ras des fleurs. Ce n'est pas à elle qu'il fallait le dire, elle adorait les odeurs entêtentes et vivait dans ses effluves odorante toute l'année. Elle replia doucement la feuille de platane, finissant son ouvrage et se posta au dessus, pour garder un oeil dessus.

" C'est le moment le plus favorable de la journée pour profiter des fleurs, la rosée vient de partir et il fait beau. Elles délivre leur parfum et ouvre leur coeur à qui viendra les admirer. Ou les cueillir. " expliqua-t-elle, heureuse de pouvoir partager un peu de son amour de la flore, même si c'était avec un inconnu dont elle ne percevait aucune odeur. Une légère brise créa une multitude de vaguellette dans le champs de fleurs et Astarte ferma les yeux pour mieux sentir. Regrettant de ne pas avoir ses sens plus developper, bien qu'elle était consciente d'être plus attentive que bien d'autres chevaux, responsabilité oblige.

Elle se redressa totalement et observa enfin l'étalon, c'était un étalon pie palomino. Il semblait plus jeune qu'elle, mais pas de beaucoup. Cependant elle ne l'avait jamais vu. Soit il n'était jamais malade et elle n'avait jamais fait attention à lui, soit il n'était tout simplement pas d'ici.

" Je suis Astarte, du troupeau de la corne. Et toi ? " demanda-t-elle, afin de connaitre celui avec qui elle commençait à converser.

Le guerrier releva la tête. Il l'a pencha légèrement de côté. "Je suis Arohan, des plumes. Ravi de te connaître ! Tu est messagère n'est-ce pas ?"Ils formaient un tableau coloré. Le champ était très vaste.

Elle le vit relevé légèrement la tête des fleurs et il lui répondit.
" Je suis Arohan, des plumes. Ravi de te connaître ! Tu es messagère n'est-ce pas ?
- Oui, c'est exact. "

Astarte souriait, contente d'être reconnu comme tel. En même temps, un tel manège finissait toujours par attirer les gens, ce n'était pas commun. Tant qu'on ne mettait pas trop son nez dedans, elle aimait bien expliquer ses motivations et partager son savoir.
Cependant, ce n'était pas commun de voir quelqu'un d'un autre troupeau venir sur le territoire. Un curieux sans aucun doute.

Cependant, elle n'avait qu'une heure pour récolter les plantes, en effet, le transport était dangereux pour elle et les moments propices de la journée trop court. Fallait-il partir sans plus attendre cueillir Arohan ou lui proposer de l'accompagner ? Elle songea vaguement au fait qu'il n'était pas bon de partager ses secrets avec des inconnus, mais se reprit, se disant qu'elle n'avait qu'à cueillir des plantes, pas à dire à quoi elle lui servait.

" J'ai d'autres plantes à cueillir et j'aimerai remplir ma feuille avant le zenith. Veux-tu m'accompagner ? " demanda-t-elle en allant reprendre délicattement son paquet entre ses antérieurs. Elle n'attendit pas de réponse et commença à s'éloigner au pas, tête basse, les yeux parcourant le champs à la recherche de plantes utiles pour le troupeau ou pour ses expérimentations.

L'étalon leva une patte et releva la tête. "Avec plaisir ! J'aime beaucoup rendre service !" Il se pencha, le nez au sol. " Que dois-je chercher ?" Le parfum des fleurs se mêlaient et rendaient difficile le choix de fleurs. Le guerrier se dit que la tâche des messagers n'était pas si facile !

Elle releva la tête vaguement et ne put s'empêcher de rire doucement dans sa barbe. Entousiaste le petit ! Enfin, petit, il devait être légèrement plus grand qu'elle, à vu de nez. La jument souris réfléchis en le regardant commencer ses recherches. Que pouvait-elle lui confier de pas trop dur à trouver ? Et dont elle avait besoin, ça serait mieux. Il y avait de nombreuses fleurs dont elle avait besoin, mais elles étaient complexe à bien deviner quand on avait pas l'oeil pour reconnaitre les espèces de fleurs.

La grise s'arrêta et posa son délicat paquet au sol.
" Tu peux m'aider à trouver des paquerettes, il y en a parfois sous les fleurs à grosses pétales dans ce champs et je pense que tu dois les connaitre. Si tu connais, j'ai aussi besoin de violette, normalement tu dois connaitre, ce sont des fleurs courrantes que les juments aiment bien. " expliqua-t-elle rapidement.
Demander de l'aide à un novice n'était pas chose aisés, elle n'aimait pas franchement passer des heures à expliquer comment reconnaitre tel ou tel plante, surtout sans savoir les connaissances réels d'Arohan.
Par contre, les paquerettes étaient très courante, il devrait connaitre et cela l'aiderait bien pour les futurs mamans qui allait devoir allaitter l'été durant dès que leur poulain serait né.

Elle reprit alors son paquet, conscencieuse et se mit elle-même à rechercher des fleurs à cueillir, surveillant quand même du coin de l'oeil son compagnon de cueillette, histoire de s'assurer qu'il ne cherche pas à cueillir une plante mauvaise ou de la mauvaise manière.

Arohan scruta le tas de fleur. " Je connais les pâquerettes !Il m'arrive d'en brouter de temps en temps. Elles n'ont pas très bon goût." Il y en avait un peut partout. Il prit délicatement la tige entre ses dent et tira d'un coup sec. Le plan fut arraché entièrement. Une motte de terre pendouillait au bout des racines de la fleur. " Comme ça c'est bien ?" Il n'avait jamais pratiqué ce genre d'activité.

La jument souris rigola quelque peu. Il était presque aussi foufou qu'un poulain qui pour la première fois faisait quelque chose par lui-même, sous bonne surveillance de sa mère. Cet entousiasme lui faisait plaisir à voir. Elle était également contente de savoir qu'il connaissait l'une des plantes, cela l'aiderait grandement. Elle songea avec délice qu'il était agréable de ne pas être seule à faire une cueillette. Il était rare qu'elle soit accompagné depuis la mort de sa mère. Certe, parfois un guerrier du troupeau l'accompagnait, quand elle allait dans des endroits peu sécurisants par example, mais ils ne parlaient pas, elle cueillait et le guerrier surveillé ses arrières. Ce n'était pas pareille. Pendant quelques secondes, ses yeux se voilèrent du voile du souvenir. Doucement elle secoua la queue, pour se remettre à chercher elle aussi des plantes, histoire de ne pas laisser l'étalon faire tout le travail. Après tout, c'était elle la messagère, pas lui.

Elle réalisa alors tristemment qu'ils n'étaient pas du même troupeau et que ce serait sans doute la dernière fois qu'elle cueillerait avec lui des plantes. Pourtant il n'avait rien de dangereux. Mais le troupeau passait avant tout et elle aimait son poste, pour rien au monde elle ne voulait perdre sa place. Pour l'instant, ils pouvaient profiter de cette quiétude passagère pour cueillir comme s'ils étaient ami et du même troupeau.

Soudain, Arohan sembla trouver quelque chose. Il y eut un mouvement brusque qui la fit sursauter et elle tourna sa tête brusquement vers lui. Elle hoqueta de surprise, perdant son sourire.
" Comme ça c'est bien ? " demanda-t-il, innocemment. Il venait d'arracher la plante. Pied comprit et avec, les paquerettes du rizhome. Comment avait-elle pu oublier de lui indiquer comment cueillir une plante sans la tuer ? Elle ferma les yeux. Pourtant ce n'était pas le premier à qui elle apprenait, mais là, pour une raison étrange, cela ne lui avait pas traversé l'esprit.

Astarte s'approche de lui, s'arrêta à quelques poils de lui, posa sa feuille de platane et s'approcha de sa bouche. D'un coup de dent sec elle décrocha la motte de terre et le rizhome.
" Comme ça c'est mieux. " dit-elle doucement, pas énervée le moins du monde. En temps normal, elle aurait hurler qu'on ne tue pas une plante de cette manière, mais cette fois-ci, c'était uniquement sa faute et l'étalon pie avait voulu bien faire.
" J'aurais dû t'expliquer comment cueillir une fleur, j'espère que tu me pardonnes. Jusqu'à l'étape où tu tires, c'est bien, mais quand tu as trouvés la fleur qui t'intéresse, il faut donner un coup sec au niveau de la tige avec tes dents, de façon à la couper. Après, il faut la rattraper avec les lèvres avant qu'elle ne retombe de façon à ne pas lui donner un choc. Quand on ceuille une fleur, il faut être respectueux et lui donner l'opportunité de repousser plus tard dans la saison. Donc on ne la déterre pas et on l'âbime le moins possible. " lui expliqua-t-elle gentiment, afin de lui apprendre comment cueillir une fleur de façon correct.

Il s'en voulut terriblement. Il n'aurais pas pensé qu'une plante puisse être aussi fragile. " Je suis désolé." Il se pencha de nouveaux vers la fleur et cette fois, avec milles précautions, il l'attrapa du bord des dents et les serra un peut plus pour sectionner la tige. Malheureusement, il ne fut pas assez rapide. La fleur tomba par terre. Il regarda la jument avec une expression horrifié. Il se pencha aussitôt pour limiter les dégâts. Il posa le précieux végétal sur la feuille de platane. " Ce n'est pas possible d'âtre aussi maladroit !"

Astarte vu le regard déconfit d'Arohan. Elle se mordit la lèvre inférieur. Une vraie diplomate, voilà qu'il semblait mal à l'aise.

" Je suis désolé. " lâcha-t-il, Il s'en voulait ... Il ne fallait pas, c'était entièrement sa faute, ça ne s'inventait pas quand même. La formation de messager n'était pas longue juste pour décourager les apprenties, mais aussi car c'était une science complexe qui demandait un certain temps à maitriser. Ce n'était pas quelque chose d'aussi visible que l'art de la guerre, mais c'était compliqué à appréhender sans connaissance extérieur. Elle était quelque peu peiner de lui avoir causer de la peine, ce n'était pas son but et elle avait tenter d'être pleine de tact, mais ne connaissant que peu l'étalon, il semblait qu'elle n'avait pas choisis les bons mots.

" Ce n'est pas possible d'être aussi maladroit ! " lâcha alors Arohan, après avoir refait tomber sa paquerette et l'avoir déposer délicattement sur la feuille de récolte. Elle lui lança un grand sourire compréhensif, comme une mère peut le faire à son poulain apprenant à marcher : réconfortant.

" Tu sais, ce n'est pas pour rien si les apprentie messager mettent des lunes avant d'être prêt. Ma mère était mon mentor, j'ai passé plus d'un an à trier et faire sécher les plantes avant de commencer à sortir en cueillir. Pour un guerrier, tu fais mieux que beaucoup. Et pour une première, c'est vraiment bien. " lui expliqua-t-elle, essayant de le conforter dans l'idée qu'il faisait ça bien et qu'il n'avait pas à la craindre par rapport à celà ou encore à s'en vouloir.

Malgré les paroles réconfortantes de Astarte, Arohan s'en voulait toujours. " Merci. Ça a due être dur ta formation. Combien de temps est-tu restée aspirante ?" Cette fois, il ne cueillait plus. Il dévisageait juste la jument.

Astarte se baissa et observa les paquerettes déterrets. Ce serait du gachis de les laisser là et elle n'allait pas s'enterrer toutes seules. La jument se mit alors à couper les paquerettes et les mettre avec les autres.

" Merci. ça a dû être dur ta formation. Combien de temps es-tu restée aspirante ? " demanda-t-il, immobile. Elle pointa une oreille en arrière, relevant légèrement l'encolure. Etait-ce une question piège ? Elle se tourna vers lui, il la dévisagé. Non, ce n'était pas une question piège. Elle souffla et s'ébroua.

" Ma mère était quelqu'un de très exigeante. J'aurais pû rester aspirante ad vitam eternam si elle n'avait pas été contrainte de me céder la place. " éluda-t-elle rapidement. Comment avouer à un inconnu qu'elle connaissait depuis peu que sa mère était morte avant d'avoir pu réellement achevé son apprentissage. Même si Astarte était une bonne messagère et qu'elle avait passer des années sous la tutelle de sa mère, elle avait toujours l'impression de ne pas être digne de sa place. Pourtant, elle savait presque tout autant que sa mère et ce qu'elle n'avait eut la possibilité d'apprendre, elle l'avait expérimenté. Mais comme chacun, elle avait ses doutes et ses compétences étaient l'un de ses plus gros doute.

Elle souffla de nouveau, puis se reprit, offrant un large sourire un peu contrit à son compagnon de route. Astarte ne voulait pas passer pour une jument triste, elle était un peu du genre lunatique, mais elle se faisait violence pour ne pas montrer ses sautes d'humeurs.

Arohan n'en demanda pas plus. Il voyait bien que sa question risquait de gêner la jument. Il respecta son silence.
Le nez au sol, il reprit sa cueillette. Il trouva un plant, un peut plus loin. Il répéta la même opération. Mais la pâquerette tomba de nouveaux. Il ramena sa trouvaille là où Astarte avait déposée la feuille platane. " Quand je rentrerais, il faudra que j'aide le messager de notre troupe à cueillir ses récoltes. Il faut vraiment que je m'entraîne !"

Voyant Arohan reprendre sa cueillette, elle fit de même, s'occupant d'une rose encore en bouton qu'elle venait de dégotter. Elle ne s'attendait pas à en trouver une ici et fut contente d'en trouver. Elle se récita mentalement les bienfaits des boutons de roses.

" Quand je rentrerais, il faudra que j'aide le messager de notre troupe à cueillir ses récoltes. Il faut vraiment que je m'entraîne ! " déclarat-il. Astarte se stoppa quelques secondes pour le fixer, souriante.
" Je suis convaincu que ton messager sera ravie de ton aide. Le printemps est une des saisons les plus importantes pour ce genre d'activité. " répondit-elle. Il est vrai que le printemps et son redoux était l'occasion pour bien des plantes annuelles de poindre leur nez. C'était donc le moment de les récolter, si possible en grande quantité en prévision de l'année ) s'écouler. Il y avait aussi les bourgeons, emplis de propriété apprécié, difficile à atteindre, mais si utile ...

Elle observa le soleil à l'horizon, il commençait à venir à la verticale du sol. Le midi solaire arrivait. Combien de temps était-il passé depuis le début de sa cueillette ? La jument souris se déplaca vers sa feuille et observa la quantité non-négligeable qu'ils avaient tous les deux recueillis. C'était indiscutablement un bon stock, même s'ils avaient parlés. Comme quoi, à deux, cela va plus vite.
Cependant, si elle ne voulait pas les voir se flétrir, il était temps qu'elle revienne à son camp et qu'elle s'occupe de les sécher. C'était dommage, elle serait bien rester profiter de la précense de l'étalon, mais le devoir l'appelé.

" Je te remercie grandement pour ton aide, mais je dois aller les faire sécher. Je suis ravie d'avoir fait ta connaissance et j'espère que l'on se recroisera bien vite. " dit-elle, prenant délicattement la feuille de platane dans sa bouche. Elle s'approcha de l'étalon et en signe d'au revoir amical, pressa le bout de son nez contre son encolure. Elle lui lança un large sourire sincère et elle s'élança au trot, direction la forêt, pour rejoindre son troupeau et s'occuper des plantes.

(Je serais ravie de refaire un sujet où ma jument se détends afin qu'Arohan et Astarte ait tout leur temps, puis pour continuer de jouer avec toi, je peux le commencer si cela te dis.)

Au fond de lui, Arohan était déçu. Il aurait aimé qu'Astarte reste plus longtemps. Mais leur cueillette n'aurait servis à rien. "Je l'espère aussi !" Même si la jument était loin maintenant, il lui répondit quand même. Lui aussi devrait rentrer, midi, c'était l'heure des papotages. Il prit la direction opposé de celle qu'avait pris Azarte.

( Avec plaisir ! )